C’est le Deuil que porte l’Afrique en premier! Consternation et recueillement à l’occasion du rappel à Dieu, le samedi 18 août 2018 à Berne (Suisse) de Kofi Annan, diplomate, ancien Secrétaire général des Nations-Unies et prix Nobel de la Paix en 12 octobre 2001, conjointement obtenu avec l’ONU.
Fierté de notre continent, cet humaniste du XXIèmenous quitte à 80 ans après une vie pleinement remplie.
A cette occasion Dr Patrice Kouamé, Secrétaire Exécutif du Conseil de l’Entente a écrit dans le livre de condoléance à l’ambassade du Ghana en Côte d’Ivoire ce qui suit
Biographie : Les dix (10) dates clés de la vie de Kofi Annan
8 avril 1938 : naissance à Kumasi au Ghana, dans une famille aristocratique de la tribu des Fante.
1962 : après des études d’économie à Genève, il entre à l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). Il travaillera ensuite dans diverses agences de l’ONU, et notamment au Haut-Commissariat des Nations unies aux Réfugiés (HCR).
1972 : Il obtient un master du Massachusetts Institute of technology (MIT).
1993-1996 : Secrétaire général adjoint aux opérations de maintien de la paix de l’ONU, pendant le génocide au Rwanda et la guerre en Bosnie.
1er janvier 1997 : Il devient le Secrétaire général de l’ONU, le premier issu des rangs de l’organisation et de l’Afrique subsaharienne. Il sera réélu pour un second mandat de cinq ans en juin 2001.
12 octobre 2001 : Il obtient conjointement avec l’ONU le prix Nobel de la Paix.
2005 : Il est éclaboussé par un scandale de corruption lié au programme « pétrole contre nourriture » en Irak.
2007 : Il rejoint les « Elders » (les Anciens), un groupe de personnalités internationales œuvrant pour le règlement des conflits dans le monde, initié par Nelson Mandela. Il crée la Fondation Kofi Annan.
Février 2012 : choisi par l’ONU et la Ligue Arabe pour une médiation dans la guerre en Syrie...
18 août 2018 : décès de Kofi Annan, à l’âge de 80 ans.
« J’ai essayé de placer l’être humain au centre de tout ce que nous entreprenons : de la prévention des conflits, au développement et aux droits de l’Homme », avait-il déclaré, en acceptant le prix Nobel, à Oslo.
Par Ouedraogo Philmon, Editeur du bulletin "l'Entente"