Côte d'Ivoire

  1. Les indicateurs socio-économiques

 Quatre indicateurs sont retenus pour évaluer les progrès réalisés dans la gouvernance économique : le revenu par habitant, l’indice de Développement Humain (IDH), l’indice de Gini, l’indicateur Doing Business. Les pays étant membres de l’UEMOA, à ces indicateurs s’ajoutent les critères de convergence de l’UEMOA.

  1. La situation macroéconomique

La situation macroéconomique du Conseil de l'Entente

    2. Le revenu par habitant

Dans le rapport sur le développement dans le monde, la Banque Mondiale procède chaque année à la classification des économies du monde en fonction des estimations du revenu national brut (RNB) par habitant.

 

Au 1er juillet 2018, la répartition des économies selon le RNB par habitant était la suivante :

 

-            Pays à faible revenu -------------------------------------------

995 dollars US ou moins

-            Pays à revenu intermédiaire de la tranche inférieure--

  996 à 3 895 dollars US

-            Pays à revenu intermédiaire de la tranche supérieure-

3 896 à 12 055 dollars US

-            Pays à revenu élevé   -------------------------------------------

12 056 dollars US ou plus

 

En 2018, les revenus par habitant des pays du Conseil de l’Entente sont ressortis comme suit :

Source : Situation macroéconomique des pays du Conseil de l’Entente

                1 dollar = 572,89 FCFA au 31 décembre 2018 (BCEAO)

 

Il ressort de ce tableau, que sur les cinq pays que compte le Conseil de l’Entente, quatre se situent dans la tranche des pays à faible revenu. Seul la Côte d’Ivoire se situe dans la tranche des pays à revenu intermédiaire de la tranche inférieure.

  1. L’indice de Développement Humain

C’est l’indicateur retenu par le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) pour évaluer les pays dans son Rapport sur le développement humain qu’il publie chaque année.

Le mode de calcul qui se fondait sur la moyenne arithmétique de 3 indices (PIB/Habitant, espérance de vie et niveau d’éducation), a été modifié en 2011 pour correspondre à la moyenne géométrique[1] de 3 indices qui mesurent :

  • la santé/ la longévité – l’espérance de vie à la naissance qui mesure indirectement par la satisfaction des besoins matériels essentiels que sont une alimentation saine, l’eau potable, un logement décent, une bonne hygiène et des soins médicaux ;
  • le savoirou niveau d'éducation mesuré par la durée moyenne de scolarisation pour les adultes de plus de 25 ans et la durée attendue de scolarisation pour les enfants d'âge scolaire ;
  • le niveau de vie. Le PIB par habitant a été remplacé par le revenu national brut par habitantajusté en parité de pouvoir d'achat, afin d'englober les éléments de la qualité de vie tels que la mobilité ou l'accès à la culture.

L’IDH est compris entre 0 et 1. Plus il se rapproche de 1, plus le niveau de développement du pays est élevé.

Les pays sont classés en quatre groupes :

  • Développement humain très élevé : IDH au-dessus de 0,800 ;
  • Développement humain élevé : IDH compris entre 0,700 et 0,799 ;
  • Développement humain moyen : IDH compris entre 0,550 et 0,699 ;
  • Développement humain faible : IDH en-dessous de 0,550.

Entre 2016 et 2017, les pays membres du Conseil de l’Entente étaient classés dans le groupe des Pays à Développement humain faible.

[1] La moyenne géométrique réduit le niveau de substituabilité entre les critères et garantit également qu’une diminution de     1 pour cent, par exemple, du critère « santé / longévité », aura le même impact sur l’IDH qu’une diminution de 1 pour cent du critère « savoir ou niveau d’éducation ». L'objectif est d'éviter qu'un très mauvais score sur l'une des composantes de l'indice puisse être intégralement compensé par un bon résultat sur une autre des composantes.



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